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Petites phrases et grandes idées
13 février 2012

Ils l'ont pas volé (semaine du 06/02 au 12/02)

Geste officiel bras parallèles "François Hollande 2012" du ridicule qui ne semble pas tuer : Nicolas Sarkozy

Sans titreA l'heure où ces lignes sont écrites, Nicolas Sarkozy n'est pas candidat à sa succession. Henri Guaino a avoué, dans un sourire, que "le suspense est insoutenable". NKM a parlé au futur de la campagne du Président sortant, de même que Jean-François Copé. Et cette semaine, dans sa fameuse interview au "Figaro Magazine", Sarkozy lui-même a sorti une phrase absolument culte : "je remercie ceux de mes amis qui estiment que je devrais entrer en campagne plus tôt. Peut-être ont-ils raison ? Peut-être même que cela aurait été mon intérêt ?" C'est-à-dire que Sarkozy dit ouvertement qu'il va être candidat, qu'il aurait pu l'être avant, que depuis des semaines il se paye notre gueule en feignant de ne pas avoir la tête à ça. On apprend même, ces derniers jours, que la salle et la date où l'annonce officielle aurait lieu seraient décidées. Après le coup de 2007, où le secret de polichinelle avait duré pendant 5 ans, voilà que Sarkozy remet ça en créant un magnifique non-évènement dont plus personne n'a rien à foutre tant cela fait des mois que sa candidature est évidente. Mais que ce quinquennat est fatigant...

 

 

Doigt d'honneur "Mathieu Kassovitz" de celui qui fout le bordel et en rajoute une couche : Claude Guéant

Bon, inutile de revenir sur la polémique des civilisations du ministre de l'Intérieur. La Terre entière a évoqué le sujet et s'en est ému dans un sens ou dans l'autre. Toujours est-il qu'après avoir gentiment entretenu le brasier tout le début de semaine dernière, l'ami Claude s'est envolé pour la Martinique. Sans doute pour leur démontrer ce qu'est une civilisation supérieure. Or, à peine arrivé sur le tarmac de l'aéroport, le ministre a pu juger de la ferveur populaire qui l'attendait sur place : pas un élu, pas de comité d'accueil, tout ce qui se fait de plus glacial pour un responsable de son rang. Qu'à cela ne tienne, Guéant est au-dessus de tout cela. Car, oui, si les élus locaux ont "failli à la tradition de courtoisie républicaine" en le boudant, c'est uniquement parce que ses propos ont été "déformés" ! Une ligne de défense qu'on ne l'avait pas entendu invoquer une seule fois depuis la sortie de l'interview, il y a une semaine. Conclusion de l'intéressé, en forme de cerise sur le gâteau : "ce que j'ai dit ne peut en aucune façon blesser quiconque". Rideau.

 

 

Peluche "Footix" du bon fan de sport bien démago : François Hollande

footixComme 80 000 autres tarés, ce bon François avait bravé le froid et les prix ahurissants pour aller assister au match de rugby France-Irlande au Stade de France, samedi soir. Et comme tous les autres, il a dû plier bagage avant 21 heures puisque le comité du tournoi des six nations a décidé que le terrain était trop gelé pour que le match puisse avoir lieu. Les images des fans dégoûtés quittant le stade ont circulé sur toutes les chaînes. Si certains se sont montrés compréhensifs en admettant qu'il soit dangereux pour la santé d'un sportif professionnel de multiplier les plaquages sur un terrain dur comme de la pierre, d'autres n'avaient pas de mots assez durs pour dénoncer cette décision. Bien sûr, un supporter venant de Bayonne ou Toulon pour voir le XV de France à Paris a tous les droits d'être déçu par l'annulation du match. Mais ce n'est pas une raison pour exiger des joueurs qu'ils aillent s'arracher les jambes sur une pelouse douce comme du crépis.
Invité de "Dimanche +", François le rose s'est vu demander ce qu'il pensait de la réaction des spectateurs à la sortie du non-match. Et Hollande de dire qu'il comprenait la colère, que la décision du comité était injuste, que les gens avaient payé cher leur place (toujours valable, au demeurant), etc. Une bonne vieille réaction bien démagogique, étant donné qu'il n'est absolument pas abilité à juger de la justice ou non de la décision du comité. On n'a pas souvenir d'avoir entendu le candidat socialiste s'émouvoir du report d'une dizaine de matches de Ligue 1 ces derniers jours...

 

 

Langue râpeuse "Claude Allègre" du lécheur-de-cul-cireur-de-pompe de niveau olympique : Jacques Martin

Vous connaissez Jacques Martin ? Non, pas lui, l'autre. Le maire UMP de Nogent-sur-Marne. Ce monsieur a réussi, la semaine dernière, à se distinguer de manière originale puisqu'il a surpassé, en une action, tous les courtisans sarkozystes. Oui tous. L'élu a tout simplement décidé qu'une place de la ville accueillerait bientôt un statue en bronze de plus de deux mètres à l'effigie de... Carla Bruni ! Oui, vous avez bien lu ! La première dame sera ainsi en tenue de travail des anciennes ouvrière de plumes de la ville. Une petite gâterie à 40 000 euros pour le budget de la ville, lequel a été voté sans que l'effigie de la statue ne soit précisé. Précision utile : en 2011, un dojo David-Douillet avait déjà vu le jour. Jacques Martin a au moins réussi l'exploit d'unifier gauche et droite locales... contre lui...

 

 

Rafale "Serge Dassault" du type qui aime bien que les gens travaillent encore et encore, toujours plus, toujours plus longtemps : Fredrik Reinfeldt

Sans titre2Il y a une petite dizaine d'année, la Suède n'avait jamais connu de gouvernement de droite. Fière d'un modèle social qui servait d'exemple dans le reste de l'Europe, le pays scandinave jouissait à la fois d'une croissance enviable, d'un niveau de vie très correct et d'avantages sociaux très en avance.
Et puis, l'alternance est arrivée et, avec elle, quelques difficultés financières. Les acquis sociaux se firent plus durs à défendre et, évidemment, il n'était plus question de parler d'en obtenir de nouveaux. Or, voilà que Stockholm a été durement touchée par la crise et que la conséquence immédiate de ce haut niveau de vie passé lui arrive en pleine tronche : la population est vieille. Et comme à chaque fois, dans ce cas de figure, se pose la question douloureuse de l'âge du départ à la retraite. C'est là qu'intervient Fredrik Reinfeldt, Premier Ministre suédois. Confronté à ce dilemme, l'homme politique de centre-droit a proposé un système tordu qui proposerait une reconversion à l'âge de 50 ans pour que la productivité soit entre les mains de personnes vigoureuses moins âgées. Le tout aboutirait donc à un départ à la retraite à l'âge de... 75 ans ! Contre 65 en moyenne actuellement. Evidemment, la proposition ne passe pas et ce cher Fredrik se prend une bonne vieille volée de bois vert de la part de son opposition, des syndicats et des éditorialistes. Avec ce genre d'idées, Reinfeldt risque de se trouver à la retraite extrêmement tôt. Il a 46 ans...

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Commentaires
B
Qui donc croit encore à l'efficacité du soit-disant suspens de l'annonce de la candidature de NS !!je ne comprends pas les média qui se prêtent à ces jeux , elles sont aussi infantiles que le promoteur de cette stratégie ...<br /> <br /> Quant à la statue il fallait bien s'appeler Jacques Martin , ça doit lui rappeler des souvenirs à cette digne épouse de Monsieur premier.<br /> <br /> L'âge de la retraite il est facile de décider pour les autres, jusque dans la tombe vous <br /> <br /> travaillerez ça fera des économies, courage les jeunes!<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> travaillerez !!
Petites phrases et grandes idées
  • Une petite lanterne, sans prétention, pour éclairer la politique et ceux qui la font. A mi-chemin entre le prestige de la fonction et le ridicule de certains débats, il y a tout un monde à passer au crible...
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